Table ronde sur la traduction, l'édition et la mise en valeur des littératures inuites et des Premières Nations
avec Inès Jorgensen, Catherine Ego et Yvette Mollen
Le mercredi 10 octobre 2018 à 11h
au PK-R220 de l'Université du Québec à Montréal, Pavillon Président-Kennedy (rez-de-chaussée), Métro Place-des-Arts.
Quels sont les enjeux liés à la traduction, à l'édition et à la mise en valeur des littératures inuites (Nunavik, Nunatsiavut, Nunavut, Groenland) et des Premières Nations? Quel est l'effet de la traduction de textes autochtones dans une langue occidentale? Celui de la traduction dans une langue «décoloniale» pour l'écrivain (le français pour un Groenlandais, le marathi ou l'hindi pour un écrivain du Nunavik?). Quelles sont les difficultés liées à ce passage linguistique? Qu'arrive-t-il lorsqu'il faut traduire en passant par une langue tierce? Lorsqu'il faut traduire pour un public à la fois français et québécois? Comment peut-on mettre en valeur les littératures autochtones tout en respectant le cadre culturel et littéraire des peuples dont elles sont issues?
Inès Jorgensen a traduit de très nombreux livres du danois au français, dont les œuvres des Danois Peter Høeg, Henrik Stangerup, Ib Michael et Thorkild Hansen, du Féroïen William Heinesen, ainsi que des Groenlandais Hans Anthon Lynge, Mathias Storch, Augo Lynge, Kelly Berthelsen et Niviaq Korneliussen.
Catherine Ego a traduit de l'anglais au français de nombreux essais, recueils de poésie et romans, dont les œuvres d'auteurs du Nunavik (Markoosie, Johnny Uitangak, Anthologie de la littérature inuite), du Groenland (Aqqaluk Lynge) et des Premières Nations (James Daschuk, Jay Odjick, Tracey Lindberg).
Spécialiste de la langue et de la culture innues, Yvette Mollen a traduit et adapté du français vers l'innu et de l'innu vers le français de nombreux textes et récits. Elle a été directrice du secteur Langue et culture innues de l'Institut Tshakapesh à Uashat. Elle enseigne la langue innue à l'Université de Montréal.
Organisée par la Chaire de recherche sur l'imaginaire du Nord, de l'hiver et de l'Arctique de l'Université du Québec à Montréal, dirigée par Daniel Chartier, et grâce au soutien du Conseil nordique des ministres («The Nordics), du «Fonds d'histoire du Canada» du Ministère du Patrimoine, du Conseil de recherche en Sciences humaines du Canada et du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ).
Dans le cadre de Présences nordiques 2018, une initiative de coopération avec les pays nordiques, et du «Cycle de conférences 2018 sur les littératures amérindiennes et inuites».