Spécialiste de sociocritique littéraire et d'intégration sociale de la littérature en milieu scolaire
Geneviève Lafrance est professeure au Département d'études littéraires de l'Université du Québec à Montréal. Après des recherches consacrées à l'imaginaire du don, à la sociocritique des textes et aux romans de la Révolution française, elle s'intéresse depuis quelques années à la cocréation en milieu scolaire. Fondatrice du projet Un livre à la fois, elle a édité depuis 2017 une vingtaine d'albums jeunesse, réalisés conjointement par des étudiant.e.s en arts (études littéraires, arts visuels, design graphique et théâtre) et par des enfants vivant en milieu défavorisé. En collaboration avec l'école Nuvviti d'Ivujivik et le Laboratoire international de recherche sur l’imaginaire du Nord, de l’hiver et de l’Arctique, elle édite en 2023 un premier album bilingue en français et en inuktitut, L’inugagullirq, inspiré d'un récit traditionnel inuit raconté par Qumaq Mangiuk Iyaituk.
Qui perd gagne. Imaginaire du don et Révolution française, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, coll. « Socius », 2008.
« Liberté, Égalité, Ébriété. Les lendemains de veille de Louis Sébastien Mercier, ou la Révolution des buveurs », COnTEXTES. Revue de sociologie de la littérature, 6, 2009, en ligne.
« La Terreur aux trousses. Représentation de la peur dans les romans d’émigration », dans Katherine Astbury et Catriona Seth (dir.), Le Tournant des Lumières, Paris, Classiques Garnier, coll. « Le dix-huitième siècle », 2012, p. 245-256.
« Le 18 Fructidor de Joseph Fiévée : Frédéric, ou les circonstances d’un coup manqué », dans Patrick Maurus et Pierre Popovic (dir.), Actualité de la sociocritique, Paris, L’Harmattan, 2013, p. 72-79.
« La nuit des cachots. Diversions nocturnes dans les prisons de la Terreur », dans Philippe Bourdin (dir.), Les Nuits de la Révolution française, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise-Pascal, coll. « Histoires croisées », 2013, p. 291-298.
« “Grande joie dans l’empire des morts.” Quand Mercier de Compiègne s’évadait de la Conciergerie », @nalyses. Revue de critique et de théorie littéraire, vol. 9, no 1, hiver 2014, p. 424-440.
« Le tireur de cartes de Louis Sébastien Mercier », dans Pascal Bastien et Simon Macdonald (dir.), Paris et ses peuples au XVIIIe siècle, Paris, Éditions de la Sorbonne, coll. « Histoire moderne », 2020, p. 241-253.